mardi 15 décembre 2015

Star Wars : le réveil de la force féminine ?


©Lucasfilm Ltd.



La saga Star Wars revient mercredi 16 décembre sur les écrans avec le Réveil de la force. Symbole de toute une génération associé à l'univers masculin et geek, quelle place le nouveau Star Wars accorde-t-il aux femmes ? Rey, l'un des personnages principaux, étant une femme, et la productrice Kathleen Kennedy, à la tête de Lucasfilm, le débat est relancé.

« Des personnages féminins forts »


A J-1 de la sortie du Réveil de la force, rarement un film n'a autant couvert l'univers médiatique et les réseaux sociaux. 7e opus de la saga, Star Wars fait toujours autant rêver, et le pari de céder la société de production Lucasfilm à Disney en 2012, laisse place toujours à autant d'engouement. Avec un duo mixte comme personnages principaux, la production va enfin peut-être permettre aux femmes de véritablement s'identifier au sein de cette guerre des étoiles.

Rappelons que dans la première trilogie, à l'instar du personnage de Leia, les femmes n'avaient qu'une minute de temps de parole, sans compter le rôle de Padmé Amidala, qui, bien que reine et sénatrice de Naboo, est vite reléguée au second plan et dont l'action mémorable est de donner naissance aux jumeaux Skylwalker. On a connu mieux comme émancipation de la femme.



Disney et la présidente de Lucasfilm nous promettent « des personnages féminins forts » portés par une équipe d'écriture paritaire. Car, bien que le film n'ait pas attiré uniquement un public masculin, en janvier 2015, George Lucas a quand même avoué avoir écrit la saga « pour les garçons de douze ans ». Les filles ne pouvaient qu'envier les rôles des personnages masculins, par la liberté, l'action et le pouvoir qu'ils incarnent, et encore moins envisager de reproduire ces idéaux dans la vie réelle...


Kathleen Kennedy a conscience d'être un modèle dans le cinéma hollywoodien pour les femmes.

dimanche 6 décembre 2015

Wild de Cheryl Strayed : quand randonnée rime avec quête de soi


Résumé

Une histoire vraie. Une jeune femme qui plante tout pour partir sur les chemins escarpés du Pacific Crest Trail (PCT) aux Etats-Unis. Une randonneuse novice avec pour seuls compagnons de route son sac à dos et ses chaussures de rando. Une quête d'identité entre solitude et partage.

Voilà les quelques phrases qui peuvent résumer l'ambiance de ce roman autobiographique de Cheryl Strayed, qui a su capter aussi bien les problèmes et questionnements qu'elle a rencontrés en tant que randonneuse qu'en tant que femme.

Les sentiers de l'existence

Cheryl Strayed est une jeune femme de 26 ans dont la vie n'est déjà plus depuis quelques années un long fleuve tranquille. Quatre ans plus tôt, on apprend qu'elle a perdu sa mère, suite à un cancer, elle n'avait alors que 22 ans. S'en suit un sentiment d'injustice et un deuil qu'elle n'arrive pas à surmonter. Mariée à Paul, malgré leur complicité et tout leur amour, elle ne supporte plus leur couple et finit par divorcer. Comme si l'impossible deuil de sa mère rendait insoutenable toute autre forme de bonheur.
Avec le PCT, elle se retrouve seule pour la première fois de sa vie. Un moment pour réfléchir sur ses choix passés, ses envies, son avenir. Une étape vitale.  

Continuer à avancer

Cheryl n'a jamais fait de randonnée de sa vie et pourtant le PCT et ses 2000km de sentiers ne lui font pas peur. Téméraire ? Certainement. Mais c'est aussi une manière de se dépasser et ainsi de dépasser la douleur affective. Mal préparée, seule, elle est mal partie mais c'est aussi ça la vie : l'inconnu, les détours, les difficultés. 

La force de Wild, c'est de nous transmettre par les mots une expérience vécue, et son lot d'éléments triviaux, comme la lourdeur du sac, l'insécurité que Cheryl ressent face aux inconnus et aux bêtes sauvages qu'elle rencontre sur son passage, ou encore l'insoutenable décision entre économiser ses quelques dollars ou acheter des sucreries tellement réconfortantes.

Eh oui, cette randonnée est loin d'être un havre de paix ou une simple contemplation de la nature. Plutôt pieds abîmés, expérience de la faim, de la soif, de la chaleur et du froid insoutenable, la survie en somme. Seul idée pour tenir : continuer, coûte que coûte.

En plus des mots crus, du voyage au coeur de la nature américaine, l'humour de la narratrice, qui ne tarit pas d'ironie sur elle-même, et qui en fait un personnage particulièrement attachant, et qui nous aide, nous aussi, à aller de l'avant.


mercredi 25 novembre 2015

La série Limitless, la super intelligence au service du FBI !


Imaginez pouvoir utiliser 100% des capacités de votre cerveau grâce à une simple gélule. C'est ce que fais Brian Fich (Jack McDorman) dans la série Limitless en utilisant NZT. Mais pour bénéficier de ses avantages sans avoir d'effets secondaires mortels, une injection à la composition secrète détenue par le sénateur Morra (joué par Bradley Cooper, qui tenait la vedette dans le film du même nom, sorti en 2011). EN enquêtant sur cette mystérieuse drogue, le FBI va embaucher Brian comme consultant pour les aider à résoudre les affaires les plus complexes.

Pourquoi regarder la série Limitless ?


Parce que le créateur de la série n'est autre que Craig Sweeny, qui a aussi réalisé la série Elementary, avec un Sherlock Holmes moderne, consultant pour le FBI à New-York. Dans Limitless, la résolution des enquêtes sont toujours étonnantes. En utilisant l'ensemble de ses capacités cognitives, on imagine des façons différentes d'atteindre la solution, des méthodes originales qui changent de l'analyse d'empreintes ou d'ADN par exemple.
En tant que série policière, Limitless n'échappe pas à la règle des équipiers en duo. L'alliance entre Brian Finch et Rebecca Harris (Jennifer Carpenter, connue pour son rôle de petite soeur de Dexter) fonctionne très bien, entre un Brian extraverti et gauche (quand il n'est pas sous NZT) et une enquêtrice froide aux premiers abords mais qui comprend le comportement parfois déroutant de son coéquipier.


L'atout de la série : l'humour de Brian Finch

Dans le rôle de Brian Finch, Jack McDorman joue parfaitement le mec normal qui se découvre des capacités cérébrales extraordinaires. Forcément, cela donne des situations bizarres et pleines d'humour. Reproduire une scène de crime avec des post-it, Brian fait avec les moyens du bord! Il a aussi un petit problème avec les règles et l'autorité, ce qui exaspère profondément sa supérieure...
Drôle, simple et touchant, il est dans la même veine que Chris Pratt (rien que ça, ça donne envie, non ?). La série montre également comment le personnage gère sa nouvelle vie, l'impact sur sa personnalité et sur l'image des autres sur lui.

La série Limitless, mon coup de cœur de la rentrée 2015 !



lundi 23 novembre 2015

Spectre, James Bond plus que l'ombre de lui même ?

Le cru 2015 de ce nouveau 007, intitulé Spectre est, comment dire, particulier. Après nous avoir quitté au milieu des ruines de sa maison natale dans Skyfall, M morte dans ses bras, vainqueur de son jumeau psychopathe Raoul Silva (Javier Bardem), Bond nous avait prouvé dans la peau d'un Daniel Craig à l'état brut(e) qu'il n'était pas encore enterré, tel un phénix renaissant de ses cendres. 

Dans Spectre, un nouveau venu du MI-6, C prône la surveillance pour garantir la sécurité et veut mettre fin au programme 00. Ce n'est pas au goût de 007 et du nouveau M (Malaury joué par Ralph Fiennes) qui nous sortent le grand jeu, à l'ancienne!

On suit alors James Bond à Mexico à la recherche d'un certain Sciarra, en solo, suivant les dernières volontés de M, en pleine fête des morts, où il nous donne du grand spectacle. Désobéissant toujours les ordres de C, on le retrouve en Italie mettant la main sur une organisation terroriste secrète appelée Spectre....avec un Christoph Waltz toujours aussi terrifiant dans son rôle de méchant, Oberhauser. Dès lors, 007 n'aura de cesse de traquer cette organisation criminelle à l'ère du big data.



Agent secret VS Nouvelles technologies

Poursuivant la mue du programme 00, le réalisateur Sam Mendes oppose plus que jamais l'ancien modèle d'agent secret - armes, gadgets, belles voitures, alcool, séduction - et le renseignement moderne agissant dans l'ombre - espions hacker, surveillance, collecte métadonnées - s'affrontent, mais 007 n'a pas dit son dernier mot.

Le réalisateur accentue encore plus le trait en renouant avec les explosions tonitruantes et spectaculaires (faire effondrer un quartier de Mexico, what else ?), les voitures de sport et les femmes (Monica Bellucci et Léa Seydoux, deux françaises, le summum du glamour !).

Le smoking fait son grand retour, ainsi que l'humour british. Mais on sent que l'heure de la retraite approche : consommation d'alcool en baisse (on lui propose même un jus détox à base de plantes, qu'il décline, encore heureux !), et un certain détachement, il livre ses ennemis aux autorités et s'en va, bras dessus, bras dessous avec sa nouvelle compagne, Madeleine Swann.

La fin des James Bond Girl ?

Pas de 007 qui se respecte sans James Bond Girl! Peut-être pas...

Monica Belluci campe la veuve du mafieux italien Sciarra, qui se remet vite de sa mort dans les bras de notre agent secret. Episode quasi anecdotique dans le film, il aura le mérite de montrer le goût de James Bond pour les femmes matures. Ce qu'il faut comprendre : aucune femme lui résiste oui, mais on devine davantage l'attrait de Bond de conquérir la veuve de son ennemi, sorte de double réussite. Faut pas déconner non plus !

Apparaît ensuite la belle et brillante Madeleine Swann (petit clin d'oeil à Proust au passage, so adorable!), qui résiste dans un premier temps à entrer dans le jeu de séduction de l'agent secret. Elle s'impose comme la jeune femme moderne, intelligente qui fait carrière (comprenez : qui n'a pas besoin d'être entretenue par un homme VS la veuve du mafieux). Elle n'a donc pas "besoin" de notre cher 007.  Fille d'un agent secret, elle est l'une des seules à savoir ce qu'il vit, et donc à le comprendre, tout en voulant se protéger de cette vie dangereuse. Elle préfère alors partir que de suivre son cœur.

En femme moderne, elle assume ses désirs, et dicte le jeu de séduction. Bond a alors affaire à son égale, comme son premier amour de Casino Royale, Vesper Lynd (incarnée par la sublime Eva Green), tristement assassinée. Une vraie libération, on n'a jamais vu Bond avoir autant le smile ! Il y aurait-il une révolution en cours, fini l'agent secret macho ? Dans Spectre, il la complimente sur son allure, une femme qui en impose donc!




jeudi 19 novembre 2015

Seul sur Mars ou la volonté humaine triomphante



Dernier né de notre réalisateur de science-fiction et de films historiques à gros budget-qui-envoie-du-lourd préféré,  Ridley Scott, le flm Seul sur Mars nous projette dans un futur proche où les astronautes peuvent se rendre sur la planète rouge. Mark Watney (Matt Damon) et son équipe sont en mission lorsqu'une tempête éclate et laisse l'astronaute est séparé de ses équipiers, laissé pour mort. Mais il n'en est rien!


L'histoire


Vous l'avez compris, le film Seul sur Mars se concentre sur la survie d'un astronaute, seul à 225 millions de km de la Terre et de ses habitants.

Mark Watney va donc faire face à des défis aussi bien pratiques, techniques et technologiques, que psychologiques. En effet, en plus du problème de l'oxygène, de l'eau et des vivres, le héros doit faire face à sa propre solitude, et se doter d'un mental d'acier pour espérer survivre.

Par "chance", la base n'a pas été touchée lors de la tempête, et Mark dispose d'oxygène, d'électricité et des provisions. Problème : Mark doit réussir à montrer à la Nasa qu'il est toujours en vie, et doit tenir assez longtemps avant le retour d'une prochaine mission qui se compte en années... 

Le Robinson Crusoé de l'espace




 Plus proche de Gravity que d'Interstellar, Seul sur Mars aborde la survie d'un point de vue extrême : une planète inadaptée à la vie humaine, l'impossible communication avec tout être humain, un délai de survie interminable. La série Lost, c'est de la rigolade !

En redéfinissant la survie, Ridley Scott révèle ce qui fait de l'Homme un être humain. Bon, autant vous le dire tout de suite, tout le monde n'est PAS Matt Damon ou un génie de la Nasa, donc quelque part ça facilite les choses. Mais si le film met parfaitement en scène l'ingéniosité du héros et sa capacité à relativiser les échecs et de dépasser ses limites, on sent que la solitude le pèse et le décourage.

La clé de la survie consiste à procéder par étapes. Toute petite victoire est un pas en avant pour retrouver la Terre et l'humanité.

Vous avez dit humain ?



 La priorité n'est pas tellement la survie du corps, mais bien celle de l'esprit. Mark Watney va n'avoir de cesse de reprendre contact avec son équipe et la NASA et va essayer coûte que coûte de garder son sens de l'humour. Les compilations de musique disco  de sa supérieure hiérarchique l'amusent autant qu'elles l’exaspèrent, mais au moins ne le laisse pas indifférent.

Seul sur Mars, c'est aussi une belle leçon de solidarité comme ses coéquipiers culpabilisant de l'avoir abandonné et qui vont tout faire pour venir le récupérer, quitte à sacrifier de précieuses années avec leur proches. Et même la NASA, qui va dépenser des ressources astronomiques pour récupérer un seul de leurs hommes.

Parce que ce qui fait de nous des êtres humains (la peur, l'amour, le courage, l'intelligence, la folie,...), fait aussi bien notre force que notre faiblesse, et il ne tient qu'à un fil pour que tout bascule.

Avec Seul sur Mars, Ridley Scott nous tient en haleine pendant près de 2h30 avec effets spéciaux et rebondissements, tout en nous redonnant foi en l'humanité, pas mal non ?











samedi 25 juillet 2015

La série Murder : l'école du crime!





Petite pépite diffusée en fin d'année 2014 aux Etats-Unis et cet été en France, Murder, au titre original How to get away with murder, qui signifie littéralement "comment s'en tirer après un meurtre", est une série ABC créée par Peter Nowalk et produite par Shonda Rimes, les célèbres créateurs de Grey's Anatomy et Scandal. On retrouve Viola Davis dans le rôle principal d'Annalise Keating, une avocate surdouée et impitoyable, enseignant le droit pénal d'une manière peu conventionnelle.

Défense des criminels et morale ne font pas bon ménage !


Avocate de la défense, Annalise Keating a pour clients des criminels au dossier apparemment indéfendable et pourtant.. En justice, chacun a des droits, et notamment celui d'être défendu lors d'un procès. Notre avocate va alors au-delà des apparences et des préjugés, et met toute son énergie à ce que son client soit blanchi, qu'il soit victime d'un complot ou qu'il existe une faille dans le système de justice, et surtout que la vérité éclate, quelle qu'elle soit.

En complément de son cabinet d'avocats, Annalise donne des cours de droit pénal à l'université. Sa particularité : sélectionner les meilleurs éléments pour intégrer son propre cabinet. Premier cours de l'année : "How to get away with murder", le ton est donné!
Se mettre à la place du criminel pour comprendre le crime commis et établir un défense pour blanchir le criminel : Annalise apprend aux élèves à oublier leur morale du bien et du mal pour devenir des avocats de la défense hors pair.


Une intrigue palpitante !


Mais ce n'est pas tout. Annalise et son groupe d'élèves sont impliqué à leur tour dans une histoire de meurtre : une étudiante a été assassinée sur le campus, sa meilleure amie et le mari d'Annalise, professeur de Psychologie avec qui il a eu une liaison, sont soupçonnés de l'avoir tuée.

Peter Nowalk et Shonda Rimes ont conçus leurs épisodes sur le modèle du flashback : un processus implacable pour nous donner des bribes d'éléments qui nous laissent toujours sur notre fin avant de retourner une ou plusieurs journées en arrière, et des fins d'épisodes toujours plus étonnantes. Suspens garanti !

Comme pour Scandal, Murder est une série qui met en avant un personnage féminin fort qui change des héros masculins habituels, et montre la complexité d'être une femme, une épouse, avec un poste important et du pouvoir dans notre société.

Les personnages secondaires ont la part belle comme dans Grey's Anatomy, avec des associés au passé trouble, et des étudiants aux personnalités différentes et bien trempées, prêts à tout pour réussir. On voit également les différences qu'impliquent les origines sociales des étudiants, aux parcours plus simples pour certains que pour d'autres, mais qui peut s'avérer un avantage pour s'adapter et comprendre la réalité de la justice.

Vous ne l'avez pas encore vue? Courez-y ! Elle est actuellement diffusée sur m6, aucune excuse !



Daredevil : le justicicier Marvel qui en met plein la vue






Ce printemps, Netflix a adapté sur nos écrans le Marvel Daredevil, déjà adapté au cinéma en 2003 avec Ben Affleck dans le rôle titre. Mais rien à voir avec le blockbuster commercial d'il y à 13 ans ! Cette première saison est plus sombre, plus violente. La nuit, Daredevil est un justicier aveugle officiant dans l'ombre et le jour, Matt Murdoch (Charlie Cox) est un simple avocat honnête venant tout juste d'ouvrir son modeste cabinet.

Daredevil : un justicier aux multiples facettes


Netflix revisite le Marvel Daredevil en nous offrant un superhéros qui va jusqu'au bout de ses idéaux de justice, qui pousse son combat en dehors des tribunaux dans une ville gangrénée par la violence, à l'image de Gotham dans Batman.

De son enfance, on sait qu'il vient d'un milieu modeste, orphelin de mère, devenu aveugle en s'étant fait renversé des produits toxique lors d'un accident de la route, et un père boxeur, alcoolique qu'il perd très jeune après un combat qu'il avait refusé de truquer. Ayant doublement à se débrouiller seul par son handicap et les circonstances familiales, il n'a de cesse de faire régner la justice pour venger son père et les honnêtes citoyens de la ville contre la corruption des puissants, notamment Fisk.

Il monte donc un modeste cabinet d'avocat avec son ami Foggy (Elden Henson), afin d'avoir la liberté de choisir les cas qu'il estime légitimes. Un troisième partenaire arrive dans leur petit monde : Karen (Deborah Ann Woll, qui a fait ses débuts dans la série True Blood), qui a échappé aux mains de Fisk car elle allait dévoiler des informations à la presse, et est sauvée in extremis par Daredevil.



Daredevil/Batman : quelle différence?

Ne vous y méprenez pas, Daredevil n'est pas uniquement la pâle copie de Batman version non-voyant! D'une, sa condition d'aveugle a sur développé ses autres sens et en fait un adversaire imprévisible. Il n''a pas besoin de gadgets et de la fortune de Bruce Wayne alias Batman pour vaincre ses ennnemis. Daredevil est issu d'un milieu très modeste, et va jusqu'à sacrifier son image pour servir la justice, sous les critiques de ses propres amis comme Foggy et Karen. En effet, les hommes de Fisk sont infiltrés jusque dans la police et Daredevil va alors apparaître comme un criminel.

La série évolue dans un milieu très noir, qui pousse le spectateur dans ses retranchements quand à la question du Mal et de la Justice.
Mais Matt n'en demeure pas moins un personnage très sympathique et drôle, tout comme Foggy qui joue le rôle du bon pote pour redonner le sourire à Karen, montrant un peu de légèreté dans ce monde terrible.

Une série aboutie, divertissante, aux personnages complexes, que je trouve un peu plus réaliste et moins surjouée que Gotham, un autre Marvel sorti en fin d'année 2014.